• La Direction de la Surveillance du territoire (DST)
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Article 1er
    La direction de la surveillance du territoire a compétence pour rechercher et prévenir, sur le territoire de la République française, les activités inspirées, engagées ou soutenues par des puissances étrangères et de nature à menacer la sécurité du pays, et, plus généralement, pour lutter contre ces activités. A ce titre, la direction de la surveillance du territoire exerce une mission se rapportant à la défense.
     
    Article 2
    Pour l'exercice de ses missions, et dans le cadre des instructions du Gouvernement, la direction de la surveillance du territoire est notamment chargée :
    De centraliser et d'exploiter tous les renseignements se rapportant aux activités mentionnées à l'article 1er et que doivent lui transmettre, sans délai, tous les services concourant à la sécurité du pays ;
    De participer à la sécurité des points sensibles et des secteurs clés de l'activité nationale, ainsi qu'à la protection des secrets de défense ;
    D'assurer les liaisons nécessaires avec les autres services ou organismes concernés.
    <o:p> </o:p>La Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG)
    Décret du 16 janvier 1995 portant création à la direction générale de la police nationale de la direction de l'administration de la police nationale et de la direction centrale des renseignements généraux :
    Article 3
    La direction centrale des renseignements généraux est chargée de la recherche et de la centralisation des renseignements destinés à informer le Gouvernement; elle participe à la défense des intérêts fondamentaux de l'Etat; elle concourt à la mission générale de sécurité intérieure. Elle est chargée de la surveillance des établissements de jeux et des champs de courses.
    Le rapprochement des services de renseignement de la police
    « Contre le terrorisme externe, la direction de la Surveillance du territoire (DST) combine ses capacités de service de renseignement et de service de police judiciaire spécialisé, en particulier pour combattre l'islamisme radical. Au sein de la direction centrale de la police judiciaire, la sous-direction anti-terroriste est mobilisée tant contre la menace islamiste que contre les répercussions de l'activisme turco-kurde ou du séparatisme tamoul. Enfin, la direction centrale des renseignements généraux (DCRG) opère un suivi des communautés étrangères ainsi que la détection de toute action de nature subversive pouvant déboucher sur le terrorisme ; elle oeuvre également à la déstabilisation de l'assise financière des groupes potentiellement dangereux.

    Au-delà, il faut rappeler l'engagement effectif de l'ensemble des services de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, chacun dans sa sphère de compétence (sécurité publique, direction centrale de la police aux frontières, police judiciaire, renseignements généraux, direction de la surveillance du territoire, gendarmerie nationale), ainsi que l'existence d'organismes chargés de coordonner à différents niveaux l'action des services ou administrations impliqués dans la lutte contre le terrorisme, dont le fameux Groupe Cobra , et depuis 1984, l'Unité de coordination de la lutte anti-terroriste.

    Quant à la coordination internationale dans ce domaine, elle est souvent plus efficace lorsqu'elle n'est que bilatérale, mais l'Union européenne est également un cadre de plus en plus approprié.

    Dans ce contexte, la complémentarité et l'intégration des dispositifs de renseignement intérieur du ministère de l'Intérieur apparaissent comme un enjeu majeur pour lutter contre les menaces auxquelles est confrontée la France. A cet égard, la recherche de synergies et la coopération entre les RG et la DST n'ont cessé de se développer tant au niveau national (de par leur appartenance commune à la Direction générale de la police nationale) qu'au niveau zonal.

    L'installation des deux services sur le nouveau site de Levallois-Perret, d'ici la fin du premier semestre 2007, constituera une étape marquante pour le renseignement français, notamment avec le développement des synergies entre la DCRG, la DST et la sous-direction anti-terroriste de la direction centrale de la police judiciaire, créée sur, le socle de la division nationale anti-terroriste, par l'arrêté du 19 mai 2006 réorganisant la direction centrale de la police judiciaire. La coordination accrue est un gage d'efficience ».

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